Message du président (suite)

Elle est la grande pourvoyeuse des cas d’insuffisance cardiaque et d’insuffisance rénale terminale. Les valvulopathies rhumatismales qui affectent les grands enfants et adolescents dans les pays à faible revenus, pauvre comme la RDC, sont devenues très rares dans les pays développés. Nous assistons quotidiennement à une évolution inéluctable vers la mort de ces enfants atteints de valvulopathies rhumatismales sans trouver une solution chirurgicale pour eux. Les cardiopathies congénitales des innocents enfants sont aussi nombreuses ; ces enfants évoluent aussi malheureusement vers la mort sous nos yeux. La prévalence des maladies coronaires devient de plus en plus élevée ; leur prise en charge reste aléatoire par manque d’infrastructures adéquates.

      En définitive, ces affections cardiovasculaires sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité non négligeables et constituent un problème de santé publique par leur prise en charge coûteuse contrastant avec la pauvreté de la population, l’absence de couverture sanitaire sociale et le manque d’infrastructures adéquates susceptibles de permettre une prise en charge correcte et urgente. Face à ce défi, le cardiologue de la RDC doit se mettre à jour à travers les rencontres scientifiques nationales et internationales. Il doit également contribuer à la formation de la relève dans nos universités (Kinshasa et Lubumbashi).